Organes: Poumon, type à petites cellules

Étude 1129.224 : étude de phase 1 non-randomisée visant à évaluer la dose maximale tolérée du nintédanib plus docétaxel hebdomadaire chez des patients ayant un adénocarcinome du poumon localement avancé ou métastatique après l’échec d’une chimiothérapie de première ligne à base de platine. [essai clos aux inclusions] La chimiothérapie de première ligne pour les patients ayant un adénocarcinome de poumon localement avancé ou métastatique est à base de platine. Néanmoins, certains patients ont des échecs à cause des résistances ou des toxicités. Dans ces cas, une chimiothérapie de deuxième ligne est réalisée avec des médicaments comme le docétaxel, qui peut être utilisé seul ou en combinaison avec d’autres molécules. Le nintédanib permet de réduire la croissance et la propagation des cellules cancéreuses et de supprimer l’apport sanguin qui permet aux cellules cancéreuses de se développer. L’objectif de cette étude est d’évaluer la dose maximale tolérée du nintédanib associé au docétaxel hebdomadaire chez des patients ayant un adénocarcinome de poumon avancé localement ou métastatique après l’échec d’une chimiothérapie de première ligne à base de platine. Le traitement de l’étude comprendra 4 niveaux : Niveau 0 : les patients recevront du nintédanib par voie orale (PO) à basse dose avec du docétaxel en perfusion IV. Niveau 1 : les patients recevront du nintédanib PO à dose intermédiaire avec du docétaxel IV. Niveau 2 : les patients recevront du nintédanib PO à dose élevée avec du docétaxel IV. Niveau 3 : les patients recevront du nintédanib PO à dose élevée en continu avec du docétaxel IV. Il s’agit d’une étude d’escalade de dose.

Essai clos aux inclusions

Étude DIV-SCLC-301 : étude de phase 2 / 3 randomisée visant à comparer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du dinutuximab et de l’irinotécan avec l’irinotécan seul comme traitement de deuxième ligne chez des patients ayant un cancer du poumon à petites cellules récurrent ou réfractaire. [essai clos aux inclusions] Le cancer du poumon à petites cellules prend naissance dans les cellules qui tapissent les bronches situées au centre des poumons. Il y a deux types principaux de cancer du poumon non à petites cellules : le carcinome à petites cellules et le carcinome mixte à petites cellules. Le traitement standard se fait généralement par une chimiothérapie et/ou une radiothérapie, mais il est nécessaire de trouver des alternatives de traitement qui provoquent moins d’effets secondaires. L’objectif de cette étude est de comparer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du dinutuximab et de l’irinotécan avec l’irinotécan seul comme traitement de deuxième ligne chez des patients ayant un cancer du poumon à petites cellules récurrent ou réfractaire. Dans la 1ère partie de l’étude, tous les patients recevront du dinutuximab associé à l’irinotécan administré selon un schéma d’escalade de dose, toutes les 3 semaines. la dose d’irinotécan sera progressivement augmentée afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer. Dans la 2ème partie, les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes. Les patients du premier groupe recevront de l’irinotécan toutes les 3 semaines. Les patients du deuxième groupe recevront du dinutuximab associé à l’irinotécan, toutes les 3 semaines. Les patients du troisième groupe recevront du topotécan, les 5 premiers jours lors de chaque cure de 3 semaines. Les patients seront suivis pendant 2 ans et demi.

Essai clos aux inclusions
Essai ouvert aux inclusions

IFCT-0802 CPC : Essai de phase 2-3 randomisé comparant l’efficacité des chimiothérapies de type PCDE (cisplatine, cyclophosphamide, épidoxorubicine, étoposide) ou PE (cisplatine, étoposide), associées ou non à du bévacizumab, chez des patients ayant un cancer bronchique à petites cellules. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’apport du bévacizumab à un traitement de chimiothérapie standard, chez des patients ayant un cancer bronchique à petites cellules. Les patients recevront tout d’abord, soit une chimiothérapie de type PCDE, soit une chimiothérapie de type PE. La chimiothérapie PCDE comprendra une perfusion d’épidoxorubicine le premier jour, une perfusion de cyclophosphamide et de l’étoposide les trois premiers jours et une perfusion de cisplatine le deuxième jour. La chimiothérapie PE comprendra une perfusion d’étoposide les trois premiers jours et une perfusion de cisplatine le deuxième jour. Les traitements seront répétés au bout de trois semaines, pour réaliser une deuxième cure. Après la deuxième cure, les patients auront un bilan tumoral. Les patients répondeurs au traitement poursuivront l'essai et pourront recevoir jusqu’à quatre cures supplémentaires de la chimiothérapie qu'ils ont déjà reçue. Par ailleurs, ces patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront un traitement par bévacizumab, administré en perfusion toutes les trois semaines pendant deux ans, en absence de rechute. Les patients du deuxième groupe ne recevront pas de bévacizumab mais pourront recevoir, en cas de réponse complète, une radiothérapie cérébrale trois semaines après la fin du traitement. Au cours de l’essai, les patients compléteront des questionnaires sur la qualité de vie avant, pendant et après le traitement. Les patients seront suivis tous les trois mois après la fin du traitement. Dans le cadre de cet essai, les patients participeront également à une étude associée demandant deux prises de sang, avant le début du traitement et au bout de deux mois de traitement. Un échantillon de tumeur déjà prélevé sera également conservé.

Essai clos aux inclusions

Étude A005D-E01-201 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité du [68Ga]-NeoBOMB1 dans le diagnostic primaire chez des patients ayant un cancer surexprimant le récepteur peptidique libérant de la gastrine. Le peptide induisant la production de la gastrine, est une neuroendocrine exprimée dans de nombreux tissus, parmi lesquels le système nerveux central et le tube digestif. La gastrine induit plusieurs processus cellulaires dont la prolifération et la migration. Ces effets biologiques sont parmi les principaux mécanismes capables de promouvoir la formation de métastases par des cellules cancéreuses. En plus le peptide induisant la production de la gastrine et/ou son récepteur sont exprimés avec une fréquence remarquable par différentes tumeurs primaires humaines. Le [68Ga]-NeoBOMB1 est un inhibiteur du récepteur peptidique libérant de la gastrine, conjugué à un radiotraceur pour la tomographie par émission de positrons. Il permet de visualiser les cancers qui expriment le récepteur peptidique libérant de la gastrine. L’objectif de cette étude sera d’évaluer l’efficacité du [68Ga]-NeoBOMB1 dans le diagnostic primaire chez des patients ayant un cancer surexprimant le récepteur peptidique libérant de la gastrine. Les patients seront répartis en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront du [68Ga]-NeoBOMB1 puis 4 séances de scanner par TEP-TDM à faible dose seront réalisées 15min, 1h, 2h et 4h après l’injection du radiotraceur. Les patients du deuxième groupe recevront du [68Ga]-NeoBOMB1 puis 2 séances de scanners par TEP-TDM du corps entier seront réalisées 90 min et 150 min après l’injection du radiotraceur. Une séance de scanner statique des ganglions lymphatiques par TEP-TDM sera réalisée chez les patients ayant un cancer de la prostate. Un scanner par TDM à haute dose du corps entier sera réalisé chez les patients dont l’imagerie conventionnelle aura été réalisée plus de 4 semaines avant le début de l’étude. Les patients seront suivis jusqu’à 6 semaines après le début du traitement de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions